ou LE STORYROLLUP d’ALSACE – La cigogne n’a qu’une tête !
« Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » – Ferdinand Foch

* MENGUS & FUTTERER *
UN OBJECTIF !
- Valoriser le répertoire de la bande dessinée relevant du mémoriel comme support au programme.
- Transmettre via un média innovant, la mémoire historique nationale auprès du jeune public.
- Créer un lien intergénérationnel par des rencontres sur les valeurs citoyennes.
- Valoriser l’action des centres de documentation et d’information, des médiathèques et des centres
- d’interprétation au sein des établissements scolaires, sur les thèmes : Résistance, Mémoire & Transmission.
- Magnifier l’échange franco-allemand des jeunes générations avec le choix d’une production bilingue.

Le STORYROLLUP D’ALSACE offre un accompagnement citoyen au programme scolaire concernant la problématique nationale de l’Alsace-Moselle annexée et absente des manuels d’enseignement. Il s’agit, ici, à l’instar de la « broderie de Bayeux », de la première présentation au grand public du travail conjoint entre l’illustrateur & historien Nicolas Mengus et le dramaturge & scénariste Igor Futterer, l’adaptation en images du texte de théâtre « La cigogne n’a qu’une tête » en une frise illustrée restituant l’intégralité du traumatisme unique, national et pourtant ignoré de l’Alsace-Moselle annexée de fait par le Reich nazi, de l’évacuation de la zone rouge « Maginot » de 1939 à l’amnistie de 1953.
« La cigogne n’a qu’une tête » texte dramatique – 1995 d’Igor Futterer.


-UNE APPROCHE AUDACIEUSE–
Et par étape… Au commencement fut l’adaptation en « StoryBD » de la pièce de théâtre. Un concept original qui se singularise par un mixte entre le storyboard cinématographique et la BD dans un style poussant résolument vers le roman graphique, d’un crayonné noir & blanc, émaillé d’une palette de couleurs symboliques.
Puis vint le développement de la frise en cinémascope qui, en renouant avec la tradition de la mission éducative de la broderie de Bayeux, allie la modernité de sa fixation sur support innovant, le roll-up !
Et puis vint enfin le verbe, avec le choix de la traduction en allemand pour un rayonnement européen.


-UNE ADAPTATION AUGMENTEE-
« La cigogne n’a qu’une tête », qui décrit la tragédie de l’Alsace occupée [sic pour annexée de fait] et nazifiée, est une pièce remarquable, pleine de retenue, subtile et surtout honnête. Le mécanisme de la collaboration, la volontaire comme l’involontaire sont démasquées. La dureté des faits invoqués dans la transcription du massacre d’Oradour, et de l’épilogue soviétique est bien conforme aux faits. Il n’y a trace ni de complaisance, ni d’hostilité aux Russes, ni de révisionnisme historiographique malsain dans l’exposé à la fois dramatique et didactique qu’il nous fait du terrible mécanisme qui a brisé ainsi une génération alsacienne, profondément française et partout abandonnée de tous. Du théâtre sans prise d’otage. »
Alexandre ADLER – Historien – Novembre 1996.
A l’instar de « La cigogne… » de 1996 dans le domaine du théâtre, l’objectif de ce transfert est d’en faire, dans le registre de l’iconographie dans son sens élargi, la référence graphique, par son « adaptation augmentée ». Cette « adaptation augmentée » se développe sur trois axes de valorisation, tout en conservant la colonne vertébrale dramaturgique du texte original.
- Le traitement en direct des scènes ou situations évoquées, théâtre oblige, par les personnages via le récit.
- La couverture de l’ensemble de la problématique. De l’évacuation de la zone rouge « Maginot » du 2 septembre 1939 à la promulgation de la loi d’amnistie du 20 février 1953.
- La révélation au grand public d’évènements historiques totalement méconnus, tels que l’évacuation traumatisante de Strasbourg et de sa périphérie, le 2 septembre 1939, mais aussi l’action de résistance héroïque de Marcel Weinum décapité par les nazis à l’âge de 18 ans.
-DEUX POINTS D’ORGUE & UN SIGNAL FORT–


Un traitement graphique inédit de faits historiques méconnus.
Fait majeur de l’histoire nationale. Le projet présentera, au regard du grand public la première illustration imagée du déroulement historique de l’évacuation de Strasbourg, de la bataille du Rhin, des internements dans le camp de Schirmeck, du massacre d’Oradour-sur-Glane, de l’enfer de la bataille de Normandie, des déportations au camp de Tambov, des bombardements de Strasbourg, du procès de Bordeaux et de la Résistance alsacienne au quotidien au travers de l’un de ses symboles : Marcel Weinum.
Une valorisation patrimoniale des décors existants
Toujours dans un souci de véracité, une grande partie des scènes en extérieurs prennent pour décors des lieux historiques et toujours existants, tels que, l’Hôtel de Klinglin, le Palais des Sports de Strasbourg, l’Opéra du Rhin, mais également des édifices disparus ou détruits tels que le camp de Schirmeck, le Palais d’exposition au Wacken, le village d’Oradour-sur-Glane, la synagogue du quai Kléber ou le camp soviétique de Tambov…
L’union des associations mémorielles
Outre la volonté d’éducation et de transmission par le biais d’un média ludique, le « Storyrollup d’Alsace » est également l’unique projet rassembleur de l’ensemble des associations qui pérennisent en Alsace, la Mémoire de ce drame international, toujours victime la relégation, voire de négationnisme.


